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    Les poseurs de Rails

     

    <figure class="wp-caption alignleft" id="attachment_18" style="box-sizing: border-box; display: inline; margin: 0px 24px 24px 0px; float: left; border: 0px; max-width: 100%; width: 300px;">Poseurs de rails<figcaption class="wp-caption-text" style="box-sizing: border-box; padding: 12px 0px; border-bottom-width: 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(248, 248, 248); font-family: 'PT Serif', serif; text-align: center; font-size: 0.875em; line-height: 1.71429em;">Les poseurs de rails</figcaption></figure>

    Mon arrière grand-père Jean Marie Urbain est né à Saint Méloir des Ondes (Ille et Vilaine) au cours de la seconde moitié du XIX° siècle. Il exerçait un dur métier puisqu’il était poseur de rails à la Compagnie de l'Ouest.

     

    La première ligne de chemin de fer en France date de 1827, une ligne 21 km inaugurée en 1827 et qui reliait Saint-Etienne à Andrézieux. Elle permettait le transport du Charbon entre les mines de Saint Etienne et les rives de la Loire.

    En 1838, la première ligne de voyageurs rencontre un grand succès. 1841, c’est l’inauguration de la première ligne internationale entre Strasbourg et Bâle.

    Lorsque que mon arrière grand-père a commencé à travailler, vers la fin des années 1870, quelques lignes étaient en service mais les kilomètres de voies ferrées créés restaient restreints. C’est donc la période où le travail est important, et, forcément, il faudra adapter les voies ferrées à la géographie des zones traversées. C’est donc la période où les ponts, viaducs, tunnels vont être créés.

    <figure class="wp-caption alignright" id="attachment_22" style="box-sizing: border-box; display: inline; margin: 0px 0px 24px 24px; float: right; border: 0px; max-width: 100%; width: 300px;">images (14)<figcaption class="wp-caption-text" style="box-sizing: border-box; padding: 12px 0px; border-bottom-width: 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(248, 248, 248); font-family: 'PT Serif', serif; text-align: center; font-size: 0.875em; line-height: 1.71429em;">Le Viaduc du Garabit</figcaption></figure>

    Le Viaduc du Garabit, long de 564 mètres, sera le premier ouvrage métallique  créé sur la ligne reliant Neussargues à Béziers. Conçu par l’ingénieur Léon Boyer, il a été construit par Gustave Eiffel de 1882 à 1884. Le tablier qui supporte la voie unique est situé à 122 mètres au-dessus de la rivière. Il est désormais inscrit sur la liste du patrimoine.

     

    <figure class="wp-caption aligncenter" id="attachment_19" style="box-sizing: border-box; margin: 0px auto 24px; clear: both; border: 0px; max-width: 100%; width: 300px;">Pose Ballast<figcaption class="wp-caption-text" style="box-sizing: border-box; padding: 12px 0px; border-bottom-width: 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(248, 248, 248); font-family: 'PT Serif', serif; text-align: center; font-size: 0.875em; line-height: 1.71429em;">La pose du ballast</figcaption></figure>

    La pose des rails était un travail de force. Des traverses de chêne étaient apportées le plus près possible des voies, les hommes devaient alors les porter sur leurs épaules jusqu’au lieu précis où celles-ci devaient être posées. Pour information, la ligne Paris- Amiens comporte 265 000 traverses.

    Les premières rails étaient en fer (ensuite en acier) et étaient transportées par des charettes tirées par des chevaux et les ouvriers les fixaient sur les traverses. Ensuite, les ouvriers devaient poser le ballast . Ce sont les pierres concassées sur lesquelles repose la voie et qui lui assure une base solide.

     


     


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    Ce blog pour vous faire voyager en Bretagne,

    sur les terres de mes aïeux.

     

    Ils viennent du Finistère et d'Ille et Vilaine, pour ma branche paternelle et des Côtes d'Armor (anciennement les Côtes du Nord, pour les nostalgiques !) et du Morbihan pour ma branche maternelle.

    Ils étaient meuniers, agriculteurs, notaire, journaliers, ménagères, capitaine au long cours et tant d'autres professions. Ils ont connu les guerres, les maladies, la prison, les asiles...

    Peu importe que je les ai connus ou non, peu importe ce qu'ils aient pu faire de bien ou de mal, je les aime ainsi et les respecte.

    Ils sont ma famille.

    Du XVI° siècle à nos jours, je vous propose de les découvrir, de découvrir leur vie, et celle de la Bretagne.

    Je vous souhaite à tous et à toutes un agéable voyage.

     

    Un grand merci à Patrice pour ses recherches sur notre famille paternelle.

    Pour Florian, je t'invite à découvrir l'histoire de ta famille maternelle.


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